Le gin pourrait bien être la boisson de printemps par excellence :
Des arômes de genièvre et d’arbres à feuilles persistantes se mêlent à des notes florales fraîches, herbacées et fruitées. Au lieu d’opter pour un tonic sucré, versez un grand verre d’eau gazeuse aromatisée aux agrumes ou de sodas à faible teneur en calories (comme Sparkling Lime & Yuzu, Sicilian Lemonade ou Pink Grapefruit de Fever-Tree) sur une once de gin et beaucoup de glaçons.
On peut aussi mélanger du gin traditionnel ou sans alcool avec les excellents vermouths sans alcool de Martini, Vibrante (rouge et comparable au Campari) et Floreale (de couleur paille et rappelant le Lillet Blanc), largement disponibles en épicerie.
Garnissez les cocktails de saison, simples et élégants, de brins de menthe, de thym, de romarin ou même de violettes comestibles et d’autres fleurs pour souligner Pâques, la fête des Mères ou tout autre événement printanier.
Pour souligner le retour du printemps, pourquoi pas des gins respectueux de l’environnement?
Ils font d’excellents cadeaux ou cocktails à déguster lors de la Journée de la Terre, le 22 avril 2025.
La bouteille opaque, ornée de plantes, qui contient le Georgian Bay Eco-Friendly Gin (georgianbayspiritco.com) est l’un des secrets de sa durabilité environnementale. L’emballage léger, entièrement recyclable, en fait la première bouteille doublée en papier du Canada. Le gin à l’intérieur possède une saveur vive d’agrumes, et l’entreprise ontarienne plantera un arbre pour chaque bouteille vendue.
Chaque année, les baleines grises effectuent leur migration du Mexique vers l’Arctique, et Gray Whale Gin (graywhalegin.com) célèbre leur périple dans le Pacifique. C’est un gin américain audacieux, élaboré avec du citron vert, de la menthe, des amandes, du varech de Californie, du genièvre et du sapin provenant de sources locales et durables, qui promet une expérience de dégustation inoubliable. Un pour cent des recettes des ventes est versé à la conservation de la faune et de la flore en Californie.
Ramsbury London Dry Gin (ramsbury.com) transpose dans le monde des spiritueux l’idée des boissons provenant « d’un seul domaine », si répandue dans l’industrie viticole. Sa ferme du Wiltshire, au Royaume-Uni, fournit le grain et adopte une approche agricole axée sur la durabilité environnementale. L’énergie solaire, une chaudière à biomasse, l’écofiltration des eaux usées et l’alimentation du bétail avec de la drêche de brasserie (résidus de brassage) font partie de leurs pratiques respectueuses de l’environnement. Voyez si vous pouvez goûter une trace acidulée de coing cultivé au domaine dans ce gin plein de vitalité.
Sur le plan technique, les gins sans alcool ou désalcoolisés ne sont pas vraiment du gin, car ils ne contiennent pas la quantité minimale légale d’alcool par volume (abv). Ils peuvent cependant dégager des notes de genièvre, d’agrumes et d’herbes caractéristiques du gin lorsqu’ils sont mélangés à des cocktails sans alcool.
Au nombre des options canadiennes, on retrouve Lumette (enjoylumette.com) de l’île de Vancouver, qui se décline en deux formules : Bright Light (avec des notes de rose, de menthe et de concombre) et London Dry (genièvre et citron classiques, avec un soupçon d’anis étoilé). À Calgary, le gin désalcoolisé de la distillerie Burwood (burwooddistillery.ca) combine la citronnelle, le poivre du Sichuan, le thé et le gingembre pour ajouter une touche fraîche et exotique au gin sans alcool. Quant au Sobrii 0-Gin (sobrii.ca) de l’Ontario, il contient du ginseng local, des épices aromatiques et les notes traditionnelles de genièvre et d’agrumes du gin.