La gérance de l’environnement est un pilier essentiel de la mobilisation de RTOERO. Nous savons tous que la conservation, l’utilisation responsable des ressources et la protection de l’air, des terres et de l’eau sont primordiales pour un avenir durable.
Les transports représentent environ le quart des émissions de carbone du Canada. À mesure que notre population et notre économie se développent, le nombre de véhicules sur nos routes augmente.
Q. Les réseaux électriques résisteront-ils à la demande accrue liée à l’évolution des VE?
R. À l’heure actuelle, les réseaux électriques tiennent la cadence avec l’utilisation des VE, mais en réponse aux futurs besoins, il sera essentiel que les différents niveaux de gouvernement collaborent entre eux. Ces efforts sont en cours. Moderniser l’infrastructure électrique du pays et s’engager en faveur des énergies renouvelables par le biais de l’éolien, du solaire et du stockage sur batterie fourniront des solutions.
Q. Quel est l’impact du recyclage des batteries?
R. Des entreprises canadiennes comme Li-Cycle Corp. et Lithion font des avancées majeures dans le recyclage et la réutilisation des piles. Elles minimisent les dommages environnementaux et favorisent le stockage des énergies renouvelables tout en créant de nouveaux emplois. Tout véhicule électrique neuf, en raison des variables de fabrication propres à chaque type de véhicule, possède une empreinte carbone plus importante.
« Après seulement deux ou trois ans, les émissions des VE pendant toute leur durée de vie deviennent nettement inférieures à celles d’un véhicule à combustion », indique Nino Di Cara, président fondateur d’Electric Autonomy Canada.
Q. Le Canada possède-t-il l’infrastructure de recharge nécessaire pour soutenir l’évolution des VE?
R. Une solide infrastructure de recharge des VE – plus de 15 000 bornes de recharge – relie actuellement les principaux marchés du Canada. Les difficultés surviennent en dehors des grands axes routiers, dans les régions peu peuplées et dans le nord.
Q. Comment les gouvernements récupéreront-ils les taxes perdues sur l’essence?
R. Les gouvernements ont besoin de fonds pour l’entretien des routes ainsi que pour la construction et l’entretien de l’infrastructure requise par le virage vers les véhicules électriques, et un certain nombre de formules sont envisagées. Les solutions viables comprennent la taxation des VE en fonction de l’énergie consommée, de la distance parcourue et du poids du véhicule. Des outils de « responsabilité personnelle » peuvent inclure des relevés réguliers du compteur kilométrique ou l’installation d’un système de suivi GPS dans votre véhicule qui totalisera les kilomètres parcourus. La Saskatchewan a mis en place des frais annuels pour les propriétaires de VE, mais ils ne tiennent pas compte de la consommation énergétique ni du poids du véhicule.
Les solutions d’énergie verte dépassent les frontières provinciales et représentent l’avenir. Assurez-vous que vos élus connaissent l’importance que vous accordez à l’énergie verte. Sur le site rtoero.ca/fr/redonner-a-nos-communautes/defense-des-interets/ vous trouverez d’autres ressources, notamment les livres blancs de RTOERO et des conseils pour la mobilisation.
Noel Cooper (District 34 York Region) a acheté son premier VE en février 2022. Encouragé par les avancées technologiques concernant le recyclage des batteries et par le développement des infrastructures, M. Cooper constate aussi les économies réalisées : « Auparavant, je payais près de 300 $ en essence par mois. L’économie réalisée correspond à plus de la moitié des paiements pour la voiture. »
Posséder ce véhicule électrique est « une contribution petite mais réelle en vue d’un climat modéré et d’un air plus pur pour mes petits-enfants » , indique M. Cooper.
