Laplupartd’entre nous ontéchafaudé de grands rêves au fil des ans. Nous enavonsréalisécertains, d’autres non. Nous étionsoccupés. Nous nousplaisionslàoù nous étions. Nous avonsété pris dans le tourbillon de la vie.
Mais ensuite, nous prenons not reretraite. Et c’estl’occasion de se demander : et maintenant, quoi? Posez la question à Lynda Laker (District 24 Scarborough and East York). « C’est le temps de prendre des risques, répond-elle. Si ça ne fonctionne pas, cen’est pas tragique. Vous ne partez pas de zéro. Vous pouvezvraiment pour suivre un rêveouquelque chose que vousaveztoujours voulu faire. »
Sept ans après leurretraiteen 2007, Lynda et son mari David ont pris le risque de s’installer définitive menten Israël avec leurfils Josh, alorsâgé de 14 ans.
Ilsavaient des liens enIsraël — des amis, de la famille et leurfoi — maisaucun plan ferme pour s’y installer. Ilsontdoncvisité le pays à plusieurs reprises pour faciliterleur décision, ce que Lynda conseille à toutepersonne qui envisage de prendre saretraite à l’étranger.
Après avoirvécu dans plusieurs communautés, ilsontdécidé de déménager, de vendreleur grandemaison et de se débarrasser de la plupart de leurs possessions. « Se départir de tout après tant d’annéess’estavérétouteuneexpérience », raconte Lynda.
Aujourd’hui, la famille Laker loue un logement de quatre pièces de 1 200 piedscarrés à Modi’in, unevillesituée à peuprès à mi-chemin entre Jérusalem et Tel-Aviv.
« C’est un bonheur. Un vrai bonheur. Assise sur monbalcon, à droite je peux admirer les collinesqu’empruntaient les patriar chesmarchant du sud de Jérusalem vers le nord du pays. Et à gauche, je vois les avions qui atterrissent à l’aéroport Ben Gurion, s’exclame Lynda. Voussavez, je n’arrive pas à y croire; je suis vraimentici et voilà ce que je suis en train de faire. C’estvraiment incroyable. »

Vivre dans un espaceréduitest la normeen Israël, tout comme profiter d’un rythme de vie plus décontracté. Linda constate que cen’est pas la mêmefrénésieni la mêmevolonté de réussirqu’au Canada. Et cen’est pas seulement le cas à la retraite.
Le couple aaccès à un système de soins de santéabordable et de qualité. De plus, Lynda a facile mentobtenu le soutien du personnel municipal lorsqu’ellelui a proposé de créer un club pour mettreen contact les aînés anglophones de la communauté.
Lynda a constamment cedésird’essayer des nouveautés. Elle s’occupe de son entreprise d’art enligne et aappriselle-même à gérer son site Web professionnel oùelle se fait appeler Leah, et sesmédia ssociaux.
«En vivant dans un nouvelendroit, on a le sentiment d’avoir un but, dit-elle. Voussortez pour rencontrer des gens. Vous apprenezune nouvelle langue pour faire des choses. C’esténergisant. »

Retirement Without Borders: How to Retire Abroad in Mexico, France, Italy, Spain, Costa Rica, Panama, and Other Sunny, Foreign Places
par Barry Golson with Thia Golson
Barry Golson et son épouseThiaontvécu dans six pays. Dans ce livre, ilsexplorent les lieuxaccueillants pour les expatriésenfonction du rapport coût/qualité de vie. Ilsvousdonnent des conseils pour y réussirvotreretraite avec un minimum de tracas.

Gary and Phyllis King (District 14 Niagara) euxaussin’ont pas hésité à écouterleurscœurs, ce qui les a poussés il y a quelquesannées à quitter leur vie au Canada pour s’installer à Brisbane, en Australie.
Le couple s’estren contréen Australie dans les années 1980, alors que Gary étaiten voyage dans ce pays. Ils se sontécrit pendant un an avant que Phyllis ne vienne au Canada pour unevisite de deux mois; Gary lui a demandésa main après un mois de séjour. Sachant que le mariage faciliteraitl’ obtention du visa canadien pour Phyllis, le couple s’estdoncmarié au palais de justice la veille du retour de Phyllis enAustralie, et elles’estinstallée au Canada cinq mois plus tard.
À la retraite de Phyllis en 2018, le couple aeffectué les dernierspréparatifs pour retournerenAustralie à temps plein. « Puisque nous avions passé 36 ans au Canada, nous avonsdécidé de passer les 36 prochain esannéesicien Australie. Ensuite, nous décideronsoù passer les 36 année ssuivantes », s’exclame Gary en riant.
Puisque les trois enfants du couple s’étaient installésen Australie au fil des années, le déménagement semblait doncune étape naturelle, surtout après la naissance de Rosie, leur première petite-fille.
Phyllis est venue au Canada préalablement au déménagement. Gary et elleontorganisé des ventes de bric-à-brac, et tout cequ’ilsvoulaien temportertenait dans 42 bacs en plastique. La compagnie de transport maritime aembarquéleursbiensen mars 2019. Ilsontvenduleurmaisonenavril, et enjuin le couple partait pour entreprendrecette nouvelle aventure.
« Après nous êtrelevés le matin, ma femme a mis uneannonce pour notre lit sur le site Marketplace de Facebook avec la mention : “Gratuit, mais à venirchercheravant midi”. Nous avonsquitté la maison sans emporter un seul meuble, se remémore Gary. C’estassezenthousiasmant de faire cela. »
Le tout peut faire penser à unetornade, mais le déménagement futsoigneusement planifié. Il y avaitévidemment des défis. Obtenir un prêt hypothécairefut difficile, car l’Australie ne tient pas compte des revenus de retraiteprovenant d’un autre pays pour approuverune hypothèque. Et leur nouvelle maisonn’a pas la grande courarrièrequ’ilsavaient au Canada, ce qui leur manque. De plus, il s’estavéré difficile de se procurer les cornichons PolskieOgórkipréférés de Gary. Mais le couple considèrequ’ils’agitlà de petits inconvénients lorsque comparé au plaisir de vivre plus près de leurs enfants, d’aider avec Rosie et d’avoir un nouveau style de vie qu’ilsaiment.
« Près de 40 pour cent des terressont consacrés aux parcs et aux espaces verts, précise Gary. Nous pouvonssortiren short et en tee-shirt à sept heures du matin et marcher pendant 40 minutes. Nous pouvonsaller dans un café et prendre le petit-déjeuner dehors avec notrefamille, en plein mois de janvier. C’estvraimentagréable. »

Jacqueline Demill District 36 Peterborough) se souvient encore du contraste entre le froid de l’hivercanadien et la chaleur de l’étéaustralien. Elle se rappelle avec émotion de la vague de chaleurressentieen descendant de l’avionen Australie, endécembre 1981. Elle avaitquitté Toronto dans une vague de froid de -40 °C.
C’était son premier voyage dans ce pays auquelelle pensait depuis long temps. L’Australiea vaitmeublétoute son enfance, allant de l’odeurd’eucalyptus dans l’armoire de sa grand-mère à unesérie de livres captivant sintitulés Up and Away, découvert senquatriè meannée et qui luiont apprisl’ existence de Noël enjuillet. Et puis, il y avaiteusa correspondante à Sydney. Tous des moments forts dans sa vie. « J’étais à prendre un café avec unecollègue, raconte Jacqueline Demill, lorsqu’ellem’ademandé : “Que comptes-tu faire maintenant?” J’airépondu “Je pense que je vaisalleren Australie”. Et j’ai fait unedemanded’ échange. »
Son échanges’ estdéroulé à Perth, enAustralie-Occidentale, un étatsitué à l’opposé de celuioù le couple Kings réside. C’estlàqu’elle a rencontré David Haimes, un professeur de mathématiques. Elle savaitqu’ellel’épouserait et qu’elledéménagerait éventuellement à Perth.
Le couple s’estmariéen 1984 et a poursuivisa relation à distance jusqu’en 1990. David Haimes a alorsdéménagé au Canada pour terminer son doctorat, alors que Jacqueline enseignait pour les sept dernièresannées de sacarrière. Ilssontretournés à Perth en 1997.
Jacqueline n’a pas eu de problèmes avec le déménagement. Elle avait fait de nombreuxallers-retours au fil des ans et le couple avait déjà unemaisonlà-bas. De plus, elleavaiteu beaucoup de temps pour se préparer — après tout, elleavait pris sadécisionen 1982!
« La famille et les amis nous manquent, évidemment, mais avec la technologie modernec’ esttellement facile de garder le contact », explique Jacqueline. Avant la pandémie, ellerevenait chaqueannée au Canada pour quelquesse maines.
« Nous sommesen bonne santé, ce qui est le plus beau cadeau que la vie peut nous faire, commente-t-elle. Et nous essayons de faire tout ce qui est possible pour favorisernotre bien-être dans tous les domaines. La vie estmagique. »
Se préparer à déménager
Mêmesivousn’ avez pas de lien avec un autre pays, un déménagement international mérite réflection sivousavez le goût de l’aventure! Il estrecommandé de se rendre à quelques reprises dans le pays convoitéavantd’ ydéménager, pour s’assurerd’ yêtre heureux à plein temps — des vacances de deux semaines ne sont pas la même chose. Si un déménagement completn’est pas pour vous, pourquoi ne pas envisager de prendre votreretraite à temps partiel à l’extérieur du Canada? Dans tous les cas, vousdevrez bien vousrenseigner.
Assurance-vie –Vérifiez que votre assurance-vie continuera de s’appliquer après le déménagement.
Banque –Demandez à votre banquesielle possède des succursalesou des banques partenaires dans le pays désiré. Renseignez-vous sur les frais, en particulier lorsque vous transférez des sommes importantes.
Communauté –Séjournez dans la communauté. Essayez les magasins, les activités et les institutions. Comportez-vouscomme un résident et voyez le résultat.
Impôts – Parlez de votre situation fiscale à un planificateur financier ou à un comptable. Vousdevrezpeut-êtreproduire des déclarations de revenus au Canada et dans votre pays d’adoption. Le montant que vousdevrez au Canada dépendra de la détermination de résidence.
Logement –Demandez-vouss’ilestjudicieuxd’acheterou de louer. Pouvez-vousobtenir un prêt hypothécaire? N’oubliez pas l’assurance habitation ou locative.
Voiture –Conduirez-vous ouutiliserez-vous les transports encommun? Informez-vous sur l’assurance automobile.
Réduction de la taille de l’habitation et expédition des possessions –Vous voudrezpeut-êtreemporter des objets qui vous sontchers. Certain essociétésd ’expédition international esvous aiderontégalement à faciliter le stockage à l’étranger.
Rente, RPC/RRQ, SV –Vous continuerez à recevoir la pension de votreemployeur. Vous pouvezavoir droit à la SV sivous avezvécu au Canada pendant au moins 20 années après vos 18 ans, ousivousavezvécu et travaillé dans un pays qui a conclu un accord de sécuritésociale avec le Canada. Vousrecevrez la pension du RPC. Une retenued’ impôts’ applique sur la SV et le RPC, selonl’ endroitoùvousvivez.
Soins de santé – Aurez-vousaccès aux soins de santé publics oudevrez-vous souscrire un régime privé? Êtes-vous à l’aise avec la qualité des soins? Quels services sontofferts aux aînés? Si vous quittez définitivement le Canada, vous ne serez probablement pas couvert par le régime d’assurance-maladie de votre province ni par une assurance santé canadienne, commecelle de RTOERO.
Testaments –Vous aurez probablement besoin d’un testament dans votre nouveau pays d’origine.
Visas et immigration –Vous pouvez faire beaucoup de recher chesenligne, mai saussilors de séjours d’essai dans la région qui vous intéresse.

Destinations de retraite populaires
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Source: internationalliving.com Indice annuel mon dial des retraites.