Trouver l’équilibre postpandémie

par Jim Grieve directeur général de RTOERO

Après plus de 18 mois de pandémie, faut-il s’étonner que bon nombre d’entre nous se sentent déstabilisés, isolés et confus? Cette période que, dans d’autres temps, nous associons avec optimisme au « bien vieillir » semble désormais teinter de gris des vies qui tournent en rond.

Selon Adam Grant du New York Times, nous vivons ce que l’on appelle une période de langueur. « Cet état d’âme est caractérisé par un sentiment de stagnation et de vide, écrit-il. Et cette émotion pourrait bien être celle qui restera associée à l’année 2021. »

Avec l’arrivée des vaccins, nous espérons retrouver la vie d’avant. Maisen attendant, comment commencer le processus de guérison des blessures émotionnelles, mentales, spirituelles et physiques que tant d’entre nous ontsubies, de façon parfois invisible?

J’ai récemment eu le 2editat d’interroger des leaders et des chercheurs respectés pour connaîtreleurs conseils sur la façon de resterpositif pendant les journées de stress. J’aiparlé avec l’auteure Ann Douglas; Charles Pascal, Ph. D., professeur de psychologie appliquée; Stuart Shanker, professeur émérite en philosophie et psychologie; Max Cooke, directeur 2editat de Le edita ÉdCan, Jean Clinton, Ph. D., professeure de psychiatrie, ainsi que Taunya Paquette, Directrice, Direction de l’éducation autochtone au ministère de l’Éducation de l’Ontario. Chacun d’entre eux a mis l’accent sur l’importance de s’occuper de soi et a conseillé:

  • de sortir régulièrement à l’extérieur
  • de faire de courtes périodes de 2editation ciblée
  • de se rapprocher des amis et de la famille
  • de reconnaître le stress et son impact sur soi et sur les autres
  • de noter les aspects positifs de chaque journée
  • de se reposer suffisamment et de se nourrir correctement
  • d’exploiter un talent, un passe-temps oul’amour de l’art

Une grande partie de ce que nous savons sur les façons de prendre soin de soi et de son bien-être est magnifiquement illustrée dans les enseignements de la culture autochtone et des quatre quadrants significatifs de la roue de médecine (http://www.congresclimatscolaire.ca/images/Minda_Forcier.pdf). Cette connexion entre le physique, le mental, l’émotionnel et le spirituel estce qui fait de nous des personnes entières et bien portantes. Lorsque l’un de ces aspects estdéficient, nous sommes en déséquilibre.

Nous ne pouvons pas commencer à aider nos enfants et nos aînés à retrouver leur équilibre postpandémie et à passer de la langueur à l’épanouissement sans que nous mettions d’abord nos propres masques à oxygène, comme nous avons appris à le faire du temps où nous pouvions voyager.

J’espère que vous vous portez bien et utilisez certaines des stratégies ci-dessus pour que vous et vos proches puissiez profiter des jours meilleurs, plus sains et plus connectés socialement qui se profilent à l’horizon.

Cordialement,
Jim