Vous songez à la retraite (ou êtes déjà retraité!) et examinez maintenant les formidables possibilités qui s’offrent à vous. Parions que vous avez déjà planifié votre avenir financier; mais avez-vous une stratégie pour votre santé et votre bien-être? C’est le temps de vous y mettre, et la nutrition devrait figurer en tête de liste.
La retraite signifie souvent l’abandon de la structure et de la routine quotidiennes. Après denombreuses années à avoir déjeuné à la hâte et préparé un lunch pour le travail, vousconstatez peut-être maintenant que vous sautez le déjeuner, dînez sur le pouce et grignotezdurant lajournée, des habitudes contraires à la définition même d’une saine alimentation
S’engager à respecter les heures de repas peut aider à retrouver la structure et la routinedésirées. Manger trois fois par jour, même à des heures légèrement différentes,est un bondébut. Puisque vous avez maintenant le temps, faites vous une salade de thon pour le dîner,cuisinez des soupes consistantes, coupez des fruits à conserver au réfrigérateur ou préparezune croustade aux pommes avec une garniture croustillante de flocons d’avoine. Et si vousvivez seul, pourquoi ne pas partager des repas avec la famille et les amis, en personne si vous lepouvez ou en ligne dans le cas contraire, car c’est la bonne conversation qui compte, n’est-cepas?
Contrairement à la croyance populaire, il n’est pas inévitable de prendre du poids après 50 ans.Il est facile de perdre de vue tout ce que l’on mange pendant la journée. Tenez donc un «journal alimentaire » pendant quelques semaines, en indiquant ce que vous mangez, où etquand,pour savoir d’où proviennent les calories vides. Recherchez les occasions de substituerdes aliments à d’autres plus sains, par exemple en consommant moins d’aliments transformés,frits ou gras, au profit d’aliments complets et naturels, comme les fruitset les légumes. Silimiter la taille des portions s’avère difficile, mangez dans des assiettes plus petites
Contrôler votre poids contribue à réduire votre risque de développer un prédiabète. Cettecondition survient lorsque vous devenez résistant à l’insuline (vos cellules ne peuvent alors plusl’utiliser efficacement) ou que votre pancréas ne produit pas suffisamment d’insuline pourmaintenir votre glycémie dans la plage normale. Le surpoids est l’un des principaux facteurs derisque du prédiabète, etle fait d’accumuler des kilos excédentaires autour de la taille augmenteles risques de développer une résistance à l’insuline. S’il n’est pas contrôlé, le prédiabète peutse transformer en diabète de type 2.
Augmenter votre niveau d’activité compte également et peut contribuer à prévenir ou àretarder le prédiabète et sa progression. Le magnésium joue aussi un rôle dans l’action del’insuline et l’apparition de la sensibilité. Il est donc important d’inclure dans son alimentationdes aliments riches en magnésium, comme les noix, les graines, les haricots noirs, les lentilles,l’edamame, les légumes-feuilles et les céréales complètes.
Il est tout aussi important de préserver sa solidité osseuse pendant cette période de la vie. Fairede l’exercice et bien manger peut aider à minimiser la perte musculaire et à maintenir uneossature en bonne santé. Une consommation adéquate de calcium provenant de produitslaitiers, de boissons végétales enrichies, de haricots noirs, de tofu, de saumon en conserve(avec les arêtes), de sardines et de légumes verts, associée à une source de vitamine D quifavorise l’absorption du calcium, est essentielle à la bonne santé osseuse. La vitamine D est peuprésente dans notre alimentation et la capacité de la peau à la fabriquer diminue après 50 ans.Suivez donc les conseils d’Ostéoporose Canada et prenez une dose de 800 à 2 000 unitésinternationales (UI) de vitamine D chaque jour.
Pendant que vous passez à cette nouvelle phase de votre vie, c’est le moment de demander àvotremédecin de prévoir des analyses de sang annuelles pour contrôler votre glycémie et votretaux de vitamine D. Il est toujours bon de savoir où l’on en est.